Histoire

La pierre de la façade porte l’inscription 1864, sans doute l’année où la maison originale a été construite par Claude Moncharmont et sa femme Louise Pinard. Après leur décès la maison revint à leur unique héritier, Philibert Moncharmont, époux de Marie Nectoux. Philibert était maire du village et se servait de la maison comme résidence officielle. Il mourut en 1913, laissant deux filles: Alice et Marie.
Marie se maria avec Gustave George Paquis, lieutenant de vaisseau. Ils s’installèrent à Theursot. Marie épousa Léon Dunoyer, ils habitaient Theursot également mais au bout de quelques années ils déménagèrent à la ville attenante Autun.
Alice eut un seul enfant: Bernard Marie Philibert, à qui Theursot servait de maison de vacances puisqu’il habitait à Paris où il était médecin. Il épousa Andrée Louise Renée Bourgue et eut avec elle deux fils: Yves et Dominique. Yves est marié avec Anne-Marie Ginhac et habite Paris, Dominique et sa femme Sophie Seilhan ont choisi comme domicile Maison Laffitte.
La fonction de la maison à leur époque n’est pas très claire. Dans les années 80 Louise, d’un âge avancé, habitait toujours dans la maison mais elle n’avait plus d’argent pour la chauffer. Elle était entretenue par des gens du village.
On dit que pendant la Deuxième Guerre Mondiale les Allemands ont occupé la maison et brûlaient le parquet pour se chauffer.
On dit aussi que les fonds de la famille étaient épuisés et que Dominique et Yves ont vendu des matériaux de la maison pour se faire de l’argent. Ainsi ont disparu des cheminées en marbre et des parquets anciens. La maison était de plus en plus négligée et devenait un entrepôt de biens familiaux. Après le décès de Louise la maison fut délaissée définitivement et tomba en déclin.
La municipalité, voulant sauver la maison, fit une offre pour l’acquérir. En effet la famille Paquis a vendu la maison à la commune en 1991.
Le maire d’alors voulait la transformer en hôtel, mais le budget pour les travaux lui manquait. Il mourut avant de pouvoir réaliser ses projets. Le nouveau maire était d’avis que gérer un hôtel n’était pas une tâche municipale et mit la maison en vente.
C’était en 2002. Depuis, neuf ans de travail acharné ont été nécessaires pour donner à Theursot son état glorieux